Ce que tu n’as jamais dit, ton corps le crie

Tu as sans doute déjà vécu cette scène : tu ravales une colère, tu encaisses une injustice, tu te tais « pour ne pas faire de vagues ».

Mais quelques jours ou semaines plus tard, voilà que ton dos se bloque, ta gorge se serre, tes intestins se nouent ou ton sommeil s’effondre.

Et si ton corps n’était pas ton ennemi… mais ton porte-parole le plus loyal ?

Ce que tu refuses de dire, de pleurer ou de ressentir, ton corps l’exprime à ta place. Brutalement. Crûment. Véritablement.

• Prendre un anti-douleur quand la nuque coince

• Aller chez l’ostéo après un lumbago

• Appliquer une crème après un eczéma fulgurant

• Se forcer à “positiver” après un choc

Oui, ça peut aider. Un moment.

Mais si tu ne changes rien à l’intérieur, ton corps te rejouera la même scène. Encore. Et encore. Jusqu’à ce que tu comprennes ce qu’il essaie de te dire.

→ Parle enfin le langage du corps : celui des actes symboliques.

Le langage du corps est ancestral. Il ne passe ni par la logique, ni par les mots bien pensés. Il demande une autre forme d’écoute.

Un acte symbolique, c’est un geste puissant que tu poses dans la matière pour réparer un non-dit, clôturer une histoire, réintégrer une émotion, ou libérer un conflit inconscient.

Voici quelques exemples :

• Écrire une lettre de rage à quelqu’un qui t’a blessé (sans jamais l’envoyer)

• Enterrer un objet symbolisant une mémoire douloureuse

• Replanter une graine pour réparer un lien maternel rompu

• Nettoyer un lieu où tu as souffert, en y mettant une intention nouvelle

• Couper symboliquement un lien toxique avec un ruban

Ce n’est pas de la magie. C’est de la psychomagie incarnée, qui permet au corps d’arrêter de porter ce que l’âme ne veut plus taire.

Parce que le corps ne fait pas la différence entre réel et symbolique.

Il répond à la cohérence émotionnelle du geste.

Quand tu poses un acte qui représente ce que ton cœur n’a jamais pu dire, ton système nerveux se relâche, tes hormones se régulent, et ton énergie se remet à circuler.

C’est subtil… et bouleversant.

3 pistes simples pour t’écouter vraiment :

• Choisis un malaise physique qui revient souvent. Écris-lui une lettre comme s’il était une personne.

• Demande-toi ce que tu n’as pas dit. À qui aurais-tu aimé hurler ce que tu ressens ?

• Pose un acte concret. Même minuscule. Mais choisis-le avec une intention claire.

Et observe.

Ce que tu ressens. Ce qui se libère. Ce qui change, même légèrement.

Tu n’as pas à porter seule ce qui t’épuise.

Mon travail, c’est justement de traduire les cris muets du corps.

Et de t’aider à poser les gestes qui libèrent, sans violence, sans forcing.

Juste avec la bonne clé. Pour la bonne serrure.

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Ce que tu n’exprimes pas te brûle.

Mais ce que tu symbolises… te libère.