“Il s’appelle comme son père.”
“Elle porte mon prénom, je trouvais ça beau.”

Ce geste, souvent perçu comme affectueux, symbolique, ou même traditionnel, est hautement significatif en psychogénéalogie.

Répéter un prénom, c’est souvent ne pas créer d’espace pour l’autre.

C’est demander à l’enfant d’incarner un prolongement, plutôt qu’une individualité.

Donner à un enfant le prénom exact d’un de ses parents traduit souvent :

Le prénom devient un refus inconscient de la séparation.

Louis porte exactement le prénom de son père.

Un homme charismatique, autoritaire, respecté — parfois craint.

Enfant, Louis entend sans cesse :

“Ton père était comme ça à ton âge.”
“Louis, comme ton père, tu dois réussir.”

Mais lui se sent invisible. Comme si son prénom ne lui appartenait pas.

Comme s’il était en permanence comparé, attendu, évalué.

En thérapie, il découvre que son prénom est devenu un masque, une pression, une effacement de sa sensibilité.

Il ne pouvait pas être Louis… parce qu’il devait être le père Louis.

En accompagnement, les enfants portant le prénom d’un parent vivent souvent :

L’enfant ne sait pas où s’arrête le parent… et où il commence.

Oui, à condition de :

Tu peux porter ce prénom en conscience, en redéfinissant ce qu’il représente pour toi.

Je t’ai préparé une analyse transgénérationnelle personnalisée :