Imaginez un enfant assis dans un coin de sa chambre, les jambes repliées contre sa poitrine.
Son regard est fixé sur la porte, comme s’il redoutait qu’elle s’ouvre à tout moment.
Il ne pleure pas, il a appris à ne pas montrer ses émotions.
Mais dans ce silence apparent, un ouragan de peur et d’incompréhension le traverse.
Pourquoi papa est-il toujours si en colère ? Pourquoi maman ne dit-elle rien ?
Les violences parentales ne se limitent pas aux coups.
Elles incluent les paroles qui blessent, les silences qui isolent, les regards qui jugent.
Ces violences, visibles ou invisibles, laissent des traces profondes dans le cœur et l’esprit des enfants, souvent bien au-delà de l’enfance.
Dans cet article, nous explorerons comment ces violences affectent les enfants, les schémas qu’elles créent dans la famille, et les moyens concrets pour briser ce cercle destructeur.
Quand on pense aux violences parentales, les coups viennent souvent à l’esprit en premier. La réalité est bien plus complexe.
Mais de quoi s'agit-il ?
Exemple :
Un parent peut ne jamais lever la main sur son enfant, mais ses mots ou son silence peuvent être tout aussi destructeurs.
Une simple phrase comme "Tu n’es jamais à la hauteur" peut créer un profond sentiment de rejet qui persistera dans la vie adulte.
Les blessures laissées par ces violences ne disparaissent pas avec le temps.
Elles s’incrustent dans l’esprit et le cœur de l’enfant, influençant ses comportements, ses choix, et ses relations.
Les violences parentales ne naissent pas dans un vide.
Souvent, elles sont le fruit de blessures non résolues des générations précédentes.
Le rôle des parents blessés : Un parent violent est souvent un individu qui a lui-même été victime.
Les humiliations ou les coups qu’il a subis enfant deviennent des modèles qu’il reproduit inconsciemment.
La transmission transgénérationnelle : Prenons l’exemple de "Marc", un père colérique.
En étudiant son histoire, on découvre que son propre père le rabaissait constamment, le comparant à son frère "parfait".
Marc, blessé et en quête de reconnaissance, a reproduit ces comportements avec son propre fils.
Pourquoi ces schémas se répètent-ils ? :
Sortir de ce cercle demande du courage, de la conscience, et parfois beaucoup de patience.
1. Reconnaître ses propres blessures : La première étape est de regarder en soi. Quels schémas nous influencent ? Quelles émotions nous dominent dans les moments de tension (colère, peur, tristesse) ?
2. Faire un travail sur soi :
3. Soutenir les enfants victimes :
4. Adopter des pratiques éducatives positives :
Que vous en soyez à l'origine, ou victime, les violence parentales sont un fléau silencieux qui traverse les générations.
Mais elles ne définissent pas une destinée.
Elles sont des défis, des obstacles à surmonter, mais aussi des opportunités de croissance et de transformation.
En reconnaissant leurs impacts et en travaillant sur soi, vous pouvez non seulement vous libérer, mais aussi offrir à vos enfants (ou à vous-même) un environnement plus sain et épanouissant.
Si cet article vous a touché, commencez dès aujourd’hui à explorer votre propre histoire familiale.
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